Programme de lancement national

Vous trouverez sur cette page :
Sortie du film “le salaire de la peur” restauré au Festival de Cannes,
la rétrospective complète au festival Lumière de Lyon,
les deux rétrospectives et expos, à la Cinémathèque française, et au  musée Picasso,
les programmations sur Ciné+ et Arte., et l’hommage de la ville de Niort.

Planning

Du 17 au 28 mai 2017/ Festival de Cannes / Présentation du Film Le Salaire de la peur à Cannes Classics. Cocktail Clouzot à la Villa Clouzot
Juillet et Août 2017 /  Niort, Parcours Clouzot / Le Clouzoscope interactif -. Circuit commenté et Exposition des photos de tournage au Square Clouzot
Le 7 septembre 2017 / Sortie de la Biographie / Les Métamorphoses d’Henri-Georges Clouzot de Chloé Folens, par Vendémiaire et Ciné Patrimoine Concept
​En septembre 2017, Cine + Classic: Cycle Clouzot  / Le Salaire de la peur, Manon, Le Mystère Picasso, L’Assassin habite au 21.
Du 14 au 22 octobre / Festival Lumière, Lyon / Rétrospective / L’intégrale des films de Clouzot, Et projection du documentaire Le Scandale Clouzot de Pierre-Henri Gibert le 17 octobre
Le 24 octobre 2017 / Sortie Coffret DVD Henri-Georges Clouzot, par TF1 Studio, en avant-première au Festival Lumière,
Du 24 octobre au 20 janvier / Expo Le Mystère Picasso, au musée Picasso, Paris
A partir du 8 novembre / La Cinémathèque française, Le Mystère Clouzot. Exposition: Jusqu’en juin 2018 + Rétrospective intégrale: jusqu’au 26 novembre 2017
Du 13 au 20 novembre 2017, Arte / 3 soirées hommage: En prime time le 13 : Quai des Orfèvres. le 15: Le Scandale Clouzot de Pierre-Henri Gibert et  L’Enfer d’Henri- Georges Clouzot de Serge Bromberg . Le 20 : Le Corbeau
Du 17 novembre au 12 janvier 2018 / Galerie Topographie de l’Art, Exposition Clouzot, une suite contemporaine  de Paul Ardenne : 13 artistes contemporains
Le 23 novembre / Concours Clouzot dans les écoles de cinéma . Remise des Prix Clouzot à La Cinémathèque française.

 

Festival de Cannes / Sortie du film “le salaire de la peur” en version restaurée 4K


Présentation du film restauré par Costa Gavras et Thierry Frémaux

Avec ce film, H.-G. Clouzot est devenu l’un des trois réalisateurs, avec Michelangelo Antonioni et Robert Altman, à avoir remporté les trois récompenses suprêmes que sont Le Grand Prix du Festival de Cannes, Le Lion d’or de la Mostra de Venise et l’Ours d’or de la Berlinale. Il était donc tout naturel que Le Salaire de la peur, comptant parmi les films primés plus marquants du festival, soit présenté lors de la 70ème édition et lance ainsi la série d’hommages à Clouzot qui se dérouleront en 2017 et tout au long de l’année 2018.

La restauration 4K du film culte de Henri-Georges Clouzot a été menée par TF1 Studio avec le concours de La Cinémathèque française et le soutien du CNC, des Archives Audiovisuelles de Monaco, de Kodak et de CGR Cinémas Groupe. Les travaux ont été réalisés au laboratoire Hiventy.Au côté de Thierry Frémaux, Costa Gavras, président de la Cinémathèque française et ancien assistant-réalisateur de Clouzot, est venu partager avec le public quelques souvenirs émus.

REVUE DE PRESSE

« Cannes 2017 : « Le Salaire de la peur », un tournage au bout de l’enfer…  Parmi les images que Clouzot avait en tête pendant le tournage du Salaire de la peur, il y avait justement celles de l’enfance, dont il s’efforçait de se souvenir. Une, notamment, ne le quittait pas. Celle d’une palissade. Dans Le Salaire de la peur, Charles Vanel, juste avant de mourir dans les bras d’Yves Montand, lui demande de l’aider à se rappeler ce qu’il y avait derrière la palissade dans une rue qu’ils avaient parcourue enfants tous les deux. Le spectateur pense que Vanel va finir par trouver la réponse. Mais non. Le secret reste derrière la porte. Clouzot continuera de faire du cinéma pour le percer. » (M le magazine du Monde par Samuel Blumenfeld – 19/5/2017)

« Festival de Cannes 2017: les dix palmes d’or les plus marquantes 1953: Le salaire de la peur, Henri-George Clouzot.  La Palme d’or n’existe pas encore. Henri-George Clouzot repart avec le Grand Prix, la récompense suprême. Cannes Classics montre cette année le film dans une version restaurée et lance l’année Clouzot. (Le Figaro – 17/5/2017)

« Du côté de Cannes Classics, deux films inoubliables seront montrés au public : Le Salaire de la peur, d’Henri-Georges Clouzot, et L’Empire des sens, de Nagisa Oshima. (Première – 17/5/2017)

« Tournée événementielle pour Clouzot Quarante ans après sa disparition, le cinéaste va faire l’objet, toute l’année durant, d’un vaste hommage dont la première pierre a été posée le 19 mais à Cannes (Sylvain Devarieux, Le Film Français – 20/5/2017)

 

Rétrospective intégrale / HG Clouzot au festival Lumière de Lyon

 

Le Mystère Clouzot au Festival Lumière 2017

Henri-Georges Clouzot (1907-1977), connu pour ses thrillers en noir et blanc comme Les Diaboliques ou Le Salaire de la peur (dont William Friedkin a tourné le remake Le Convoi de la peur) est un nom majeur du cinéma français, chez qui l’on croise Pierre Fresnay, Simone Signoret, Louis Jouvet, Suzy Delair, Charles Vanel, Yves Montand…

Une rétrospective Intégrale, en copies restaurées grâce à Pathé, Gaumont, TF1 Studio, Studio Canal, Les Films du Jeudi, qui débutera samedi 14 octobre et sera enrichie des éclairages suivants :

Master Class : Henri-Georges Clouzot par Pierre-Henri Gibert. Et projection de Brasil (1950, 13min), un montage d’images rares qui préfigurent le film documentaire que Clouzot souhaitait tourner au Brésil à l’occasion de son voyage de noces avec Véra Clouzot.
Clouzot scénariste : Avec Le Duel de Pierre Fresnay(1941, 1h24) et Le Dernier des six de Georges Lacombe (1941, 1h30)
Clouzot années 1930 : Avec son court métrage La Terreur des Batignolles (1931, 15min) et Château de rêve de Geza von Bolváry (1933, 1h33)
Autour de Clouzot : Avec le sketch qu’il a réalisé dans Retour à la vie d’André Cayatte, Georges Lampin, Henri-Georges Clouzot et Jean Dréville (1949, 2h), le documentaire L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea (2009, 1h42) d’après les rushes retrouvés de L’Enfer, le portrait documentaire Le Scandale Clouzot de Pierre-Henri Gibert (2017, 1h) et le documentaire La Continental : Le mystère Greven de Claudia Collao (2017, 52min)

 

La Cinémathèque Française / Rétrospective et exposition

 

1. Rétrospective

La rétrospective intégrale des films de Clouzot, qui ouvrira le 8 novembre prochain avec Le Salaire de la peur, inclut un petit bijou inédit de 9’ intitulé Brasil, ainsi que les films dont Clouzot a été le scénariste, les remakes qu’il a inspirés, le documentaire de S. Bromberg et R. Medrea retraçant l’histoire de son film inachevé L’Enfer et, en avant-première, le portrait documentaire de Pierre-Henri Gibert Le Scandale Clouzot qui sera diffusé sur Arte. Elle sera accompagnée de rencontres et conférences les 9 et 16 novembre.

2. Exposition

Imaginée à partir des collections de la Cinémathèque française, la Galerie des donateurs du Musée du cinéma « Le Mystère Clouzot » revient sur l’itinéraire de ce « chercheur d’absolu », réalisateur des Diaboliques, du Salaire de la peur, du Mystère Picasso… Elle met en évidence un Clouzot souvent inattendu grâce à un parcours composé de maquettes de décors, storyboards, costumes, affiches, photos de tournages ainsi que des photos d’art méconnues, prises par Clouzot lui-même. Une rétrospective des films de ce grand nom du cinéma français classique accompagne l’événement.

Ce dédoublement s’amplifiera dans Le Corbeau, où l’on sait encore moins à quel saint – ou démon – se vouer, entre le médecin au passé trouble et le psychiatre toxicomane ; et si la figure de l’inspecteur revient dans Quai des Orfèvres, puis dans Les Diaboliques, ce n’est que tard dans le récit, telle la réincarnation très humble et très ordinaire d’un deus ex machina qui serait impuissant à enrayer le cours des choses… Autour de cette loi absente, une culpabilité innombrable se déploie, qui est celle des cauchemars où le danger se cache derrière le familier ; aucun film de Clouzot ne résume mieux cette logique onirique que L’assassin, avec ses rues irréelles, peuplées de meurtriers indiscernables, avec son inquiétude d’autant plus révélatrice du climat de l’Occupation qu’elle s’exprime sous des dehors innocents.

Aucun cinéaste n’aura plus lucidement vu venir le temps des assassins, dans toute l’acception collective du terme : un temps où chaque Français moyen peut s’avérer un salaud, où les catégories humanistes de la IIIe République sont gommées par l’omniprésence du soupçon : à l’anonymat multiple de Monsieur Durand fait écho, dans Le Corbeau, celui des lettres qui s’abattent sur Saint-Robin, et dont peu importe de démasquer l’auteur puisque tous ont été capables de les écrire. Et même si les Jenny et Maurice de Quai des Orfèvres ne sont pas directement responsables de la mort de Brignon, même si la Christina des Diaboliques ne l’est pas davantage – et pour cause – de celle de son mari, il suffit qu’ils aient porté le crime dans leur cœur pour n’être pas tout à fait innocentés. À la lettre, c’est à une descente aux enfers qu’invite Clouzot, selon autant de cercles qui renvoient indéfiniment à un nouveau vice, qui renvoient surtout le spectateur à sa mauvaise conscience.

D’autant qu’au-delà des données lisibles du récit, le réalisateur ménage un espace vide, un no man’s land où le public se retrouve complice du mal par le seul fait d’y assister : c’est ce que traduisent les effets de caméra subjective dans les deux premiers films ; et, plus étrangement, ce prologue du Corbeau où il semble que ce so la mort même qui emprunte nos yeux pour errer dans le cimetière, ouvrir la grille, toiser l’église qui domine la ville. L’idée sera reprise au cours de l’enterrement, lorsque le cinéaste nous impose le point de vue du défunt pour observer les paroissiens, juste avant qu’une nouvelle lettre ne s’échappe de la couronne mortuaire…

 

Hommage TV : Ciné + et Arte

 

Sur Ciné + Classic : Hommage à Clouzot. Le Salaire de la peur, Manon, Le Mystère Picasso, L’Assassin habite au 21. Chaque film est diffusé tous les jeudis (à partir de septembre), La Vérité  (le 20 novembre)
Sur Arte : 3 soirées en hommage à Clouzot. Quai des Orfèvres (en prime time le 13 novembre). Le Scandale Clouzot de Pierre-Henri Gibert, en seconde partie de soirée, précédé de L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot de Serge Bromberg et Ruxandra Medrea (le 15 novembre), Le Corbeau (le 20 novembre)

 

 Hommage au cinéaste de Niort

 

1907-1977-2017, ces trois millésimes égrènent le singulier  destin  d’Henri-Georges  Clouzot,  sa naissance à Niort, sa mort à Paris et, cette année, la célébration nationale de son œuvre de cinéaste.

Forte de ses nouvelles compétences culturelles, l’Agglomération du Niortais a donc décidé de s’associer au collectif national emmené par Ciné Patrimoine Concept, pour apporter  à  la  célébration   du   110e anniversaire de la naissance d’Henri-Georges Clouzot, et au souvenir du 40e anniversaire de sa disparition, une contribution à la hauteur de l’événement :

un programme riche d’expositions, d’installations, de représentations, de conférences et de débats sur la vie et l’œuvre du cinéaste qui se déroulera de septembre 2017 jusqu’en février 2018 avec, pour fil rouge, le 9 novembre prochain, l’avant-première au Moulin du Roc, du film documentaire de Pierre- Henri Gibert, « Le Scandale Clouzot », une rétrospective des films restaurés au Moulin du Roc du 8 au 21 novembre et l’exposition Henri-Georges Clouzot, du 11 octobre 2017 au 25 février 2018, au Musée Bernard d’Agesci sur les rapports passionnels qu’entretenait le cinéaste avec quelques-uns des plus grands artistes de son époque.

LES VOLETS DU PROGRAMME

Installations vidéo : Le Clouzoscope – Ballet barbare 2  Renaud Bézy
Expositions : Henri-Georges Clouzot, un réalisateur en œuvres – Regards sur Henri-Georges Clouzot
Visite guidée : Les dimanches au musée
Atelier : Fête de la science
Découverte d’une œuvre : l’art du menu
Visite des collections suivie d’un atelier : Les vacances aux musées
Cinéma : Le Scandale Clouzot et Rétrospective
Accrochage expositions : Gruppo Mid – Le Corbeau fait des bulles – Marianne Clouzot : un nouvel anniversaire familial
Conférences : L’art optique et cinétique selon Clouzot – Clouzot-Karajan – Les Métamorphoses d’HG Clouzot – Clouzot ou la recherche de l’absolu – Les Clouzot de Niort – L’œil de tigre – Le Corbeau – Marianne Clouzot et la littérature – Mouvement et lumière au cœur de l’expérience du G.R.A.V.
Stage de réalisation vidéo : Fais ton cinémaCommémoration : pose d’une plaque commémorative
Parcours commenté : Henri-Georges Clouzot, une enfance niortaise
Exposition itinérante : Clouzot à travers son œuvre
Exposition d’art contemporain : Henri-Georges Clouzot et les arts plastiques, une suite contemporaine