D’après un roman de Stanislas André Steemann

Réalisateur : Henri-Georges Clouzot

Adaptation & Dialogue : Henri-Georges Clouzot, André Steemann

Acteurs Principaux : Pierre Fresnay, Suzy Delair, Jean Tissier, Pierre Larquey, Noël Roquevert, Raymond Bussière

Genre : Policier. Sortie : 1942

Ayant droit producteur : GAUMONT

  

Synopsis : Plusieurs crimes sont commis, tous signés d’une même carte de visite au nom de monsieur Durand. Le commissaire Wens, chargé de l’enquête, est averti qu’un cambrioleur a été arrêté, les poches pleines de ces funestes bristols. Le suspect prétend avoir volé ces documents accablants dans une pension de famille, «Les Mimosas», à Montmartre. Wens s’y installe, déguisé en pasteur, et bientôt rejoint par sa maîtresse, Mila Malou, qui a envie de jouer les détectives. Une vieille fille est assassinée et l’un des pensionnaires, Colin, est soupçonné et arrêté. Mais un nouveau meurtre est commis… 

– Par Cécile Mury

Le roman / l’adaptation

Dans le roman original de Stanislas-André Steeman, l’action se déroule à Londres et l’enquête est menée par le superintendant Strickland. Cependant, pour son adaptation au cinéma, le romancier et Henri-Georges Clouzot décident de la situer à Paris et l’enquête est menée par le commissaire Wens. Les personnages évoluent dans une petite pension de famille nommée « Les Mimosas » ayant pour adresse le 21 avenue Junot à Montmartre, dans le 18e arrondissement. Enfin, l’assassin ne signe plus ses forfaits du nom de « Mr Smith », mais de « Monsieur Durand ».

Outre les changements concernant les noms des personnages et leur nombre, l’une des grandes différences avec le roman est que dans ce dernier, les policiers enquêtent « de l’extérieur ». La seule tentative d’enquêter de l’intérieur a été faite par une tentative de demander à M. Julie de relater ce qu’il voit et entend dans la pension de famille, mais M. Julie est assassiné par le tueur le soir même de son arrivée. Dans le roman, celui qui découvre la vérité n’est pas un policier, mais Mr Crabtree, l’un des suspects et pensionnaire de la pension de famille.

Revue de presse

Wikipedia : Dès son premier film, Clouzot impose sa vision noire et pessimiste du monde. La tension dramatique va crescendo, jusqu’à l’ultime seconde. La mise en scène est nerveuse. Clouzot offre une galerie de personnages bien typés, aidé en cela par des comédiens talentueux. Mais le cinéaste n’épargne pas pour autant les personnages qu’il croque : les habitants de la pension des Mimosas sont dépeints sans concession et les dialogues sont caustiques et percutants.

Télérama /C.Mury / mai 2006 : Dès son premier film, Clouzot impose sa vision noire et pessimiste du monde. La tension dramatique va crescendo, jusqu’à l’ultime seconde. La mise en scène est nerveuse. Clouzot offre une galerie de personnages bien typés, aidé en cela par des comédiens talentueux. Mais le cinéaste n’épargne pas pour autant les personnages qu’il croque : les habitants de la pension des Mimosas sont dépeints sans concession et les dialogues sont caustiques et percutants.